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13 novembre 2020 5 13 /11 /novembre /2020 07:15

TRENTE TROISIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE A

1ère lecture : Pr. 31,10-31 ; Psaume 127 ; 2ème lecture : 1 Th.  5,1-6 ; Evangile : Mt.  25, 14-30

A quelques jours de la fin de l’année liturgique, la Parole de Dieu parle de la fin des temps, non pour nous affoler par rapport à tel ou tel évènement particulièrement menaçant, mais nous redire de vivre fidèlement, et avec vigilance, notre vie de baptisés. En effet, puisque chacun a reçu des dons, il doit les faire fructifier : la grâce de Dieu nous est confiée pour le bien de tous et nous aurons, en quelque sorte, à en répondre. Pour autant, cette annonce du « jugement » ne doit pas nous inquiéter.  Nous sommes, dit saint Paul, des « fils de la lumière, des fils du jour » : nous avons la lumière de l’Evangile pour guider notre vie.

Aujourd'hui encore, nous sommes invités à être attentifs aux signes du Royaume de Dieu déjà présent au milieu de nous. Et plus encore, à nous risquer à la suite de Jésus et à porter du fruit. Dieu a confié la terre à notre liberté : avec lui, nous sommes créateurs, nous avons sans cesse à inventer la paix, la justice et l'amour. Que la Parole de Dieu réveille en nous le courage de la foi: notre plus grande richesse, c'est ce que nous aurons donné.

Ce poème qui termine le livre des Proverbes fait à la fois le portait, l’éloge de la maîtresse de maison idéale : elle est soucieuse de plaire à son mari ; elle gouverne intelligemment sa maison ; elle tient son foyer ouvert aux malheureux ; elle ne se laisse pas séduire par les artifices de la vanité.

Après avoir rappelé la soudaineté imprévisible du retour du Seigneur, Saint Paul invite ses correspondants à la vigilance, afin qu’ils soient prêts pour la rencontre : qu’ils s’appliquent donc à vivre comme des fils de lumière !

Dans la parabole des talents, le Christ a voulu faire passer une grande leçon, celle-ci : il nous faut déployer au service de Dieu une fidélité active, en faisant fructifier pour le mieux ses dons et ses grâces.

Jésus converse avec ses disciples. Il leur parle de sa venue à la fin des temps. Le Seigneur se compare à un homme qui part en voyage et qui confie ses biens à ses serviteurs. Quels sont ces biens que le maître a laissés aux gens de sa maison pour qu’ils les fassent fructifier ? Ces talents sont, à n’en pas douter, les multiples manifestations de l’amour de Dieu à son Église.

Les serviteurs, dans l’Évangile, reçoivent cet amour à la mesure de leur cœur. Ils sont appelés à le redistribuer autour d’eux pour qu’il grandisse et porte du fruit. Les deux premiers se mettent immédiatement à la tâche. Ils réussissent à doubler la mise. L’amour s’est accru à la hauteur de ce qu’ils avaient reçu. Ils font la joie de leur maître et le maître les invite à partager sa joie.

Le dernier serviteur n’a pas fait fructifier son talent : il l’a enseveli comme on ensevelit les morts. Ce n’est pas l’amour mais la peur qui commande sa vie. Il n’aime pas son maître : «Tu es un homme dur ; tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. » Ce manque d’amour lui est fatal : il est jugé selon ses propres paroles, avec dureté. L’amour qui lui avait été offert – qui est toujours beau car il est l’amour de Dieu, c’est-à-dire Dieu lui-même –, lui est ôté. Le serviteur est jeté dans les ténèbres, pays des pleurs et des grincements de dents, pays sans amour et sans vie, pays où Dieu n’est pas.

Qu’elle soit petite ou grande, nous disposons tous de la capacité d’aimer. Osons aimer! N’ayons pas peur! Nous sommes tous des enfants de Dieu, des enfants de l’Amour. C’est dans la mesure où l’amour est partagé qu’il grandit et s’épanouit.

 

Père très bon, ton Fils nous a laissé le modèle du parfait serviteur, entrant jusqu'à la mort de la Croix dans ton dessein d'amour pour tous les hommes. Donne-nous de l'imiter en travaillant de toutes nos forces pour que vienne ton règne au milieu du monde. Nous te le demandons à toi le vivant pour les siècles des siècles. Amen !

 

Père Bernard Dourwe, Rcj.

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